Citation du Jour

«Prendre soin d’autrui est dans la nature humaine. De là naissent la protection, la gentillesse, le soutien, tout ce qui est bon pour tout le monde. Les restrictions viennent quand je ne maîtrise pas la totalité de la loi naturelle. Par le simple fait d’Être, tout ce qui est bon arrivera à tout le monde.» – Maharishi Mahesh Yogi

“Caring is human nature. Out of that is born protection, kindness, support, all that is good for everyone. The restrictions come, when I am not in command of the totality of natural law. By mere Being everything good will happen to everyone.” – Maharishi Mahesh Yogi

L’Apauruṣeya Bhāṣya de Maharishi du Veda

Les Pandits Védiques de Maharishi: sélection des 4 Vedas

Le premier principe de l’analyse de Maharishi est que la totalité de la dynamique de la loi naturelle s’exprime à chaque étape séquentielle du développement. C’est la clé de la description par Maharishi de la séquence des dynamiques de la loi naturelle que l’on trouve dans le Veda, à savoir que chaque stade d’expression du Veda est un nouveau déploiement de la totalité de la loi naturelle contenue sous forme de graines dans le champ unifié de la conscience pure. Le Veda est donc une description séquentielle, exprimée par lui-même, ou un commentaire sur le processus par lequel le champ unifié de toutes les lois de la nature donne naissance à la diversité. Ainsi, Maharishi a remarqué que le sens du Veda est élaboré par la séquence de ses propres expressions. Il a nommé cette découverte l’Apauruṣeya Bhāṣya, l’éternel «commentaire incréé» du Veda. En d’autres termes, le Veda n’est pas écrit par un individu; il s’agit plutôt du «script» de l’auto-interaction du champ unifié, dans lequel chaque expression ultérieure est une articulation plus élaborée de ce qui l’a précédée. Sur la base de ce principe fondamental, Maharishi situe la dynamique complète d’auto-interaction de la conscience pure dans la toute première expression du Veda, AGNIM.

Maharishi a également donné à l’érudition védique moderne la compréhension la plus profonde de tous les textes védiques – l’Apauruṣeya Bhāṣya du Veda, le commentaire auto-exprimé du Veda. Maharishi a découvert de par sa vision pénétrante et éclairée dans la structure du Veda que les expressions védiques sont un déploiement séquentiel de la loi naturelle, dans laquelle les expressions subséquentes sont des commentaires ou des expansions des expressions précédentes. Par exemple, la première lettre du Ṛk Veda, ‘A’, est le continuum éternel du champ unifié et contient donc en elle-même la valeur totale de la connaissance de la loi naturelle. Le premier mot, ‘AGNIM’, s’étend de ‘A’ et déploie la dynamique complète de la création de toutes les impulsions de la loi naturelle dans le champ unifié. La dynamique de la création est ensuite développée plus en détail par la première ligne, qui est complétée par les huit lignes successives du premier sūkta.

Ce qui est particulièrement remarquable dans la perspicacité de Maharishi est que la pleine compréhension de ce commentaire auto-exprimé du Veda comprend non seulement la compréhension des syllabes et des mots des expressions védiques, mais aussi des vides entre les syllabes. Dans le vide entre les deux syllabes, on peut localiser la destruction de la première syllabe, l’état de silence, le mécanisme de transformation se mouvant dans ce silence, puis la création de la seconde syllabe. Ces valeurs du vide sont ensuite exprimées dans les lignes et sūktas suivants. Par exemple, les vides entre les 24 syllabes du premier richā – verset – du premier sūkta sont commentés ou exprimés de manière plus complète dans les 24 pādas des huit richās restants du premier sūkta. Chaque pāda contient huit syllabes, donc il y a 8 x 24 = 192 syllabes dans les huit richās restants du premier sūkta. Les vides entre ces 192 syllabes trouvent leur expression dans les 192 sūktas du premier mandala (191 sūktas exprimés et un sūkta non exprimé, ou avyakta-sūkta, qui est complémentaire à totalité de la loi naturelle contenue dans le premier sūkta).

Les syllabes du deuxième au neuvième richās du premier sūkta trouvent leur expression élaborée dans le deuxième au neuvième mandalas, tandis que les 192 vides entre les sūktas du premier mandala donnent lieu aux 192 sūktas du dixième mandala.

Le Ṛk Veda dans son ensemble est élaboré dans le Sāma, Yajur et Atharva Veda. Sāma Veda élabore la valeur ṛṣi du Ṛk Veda, Yajur Veda élabore la valeur devatā et Atharva Veda la valeur chandas.

Ceci est une brève exposition de l’Apauruṣeya Bhāṣya de Maharishi.

La Constitution de l’Univers, le Veda, est la source d’ordre et d’harmonie de toute la création. Cela nous amène à nous poser la question de savoir: Si l’ordre et l’harmonie sont le fondement de toute chose, comment expliquer le chaos que nous pouvons observer? Est-ce une perception erronée de la réalité ou un phénomène de conscience collective? En d’autres termes, qu’est-ce que la réalité?

Citation du Jour

«Le but de l’éducation est de développer chez chaque individu le plein potentiel de l’esprit, du corps et de l’âme, afin qu’il puisse faire le meilleur usage de son environnement et des circonstances pour accomplir le maximum pour lui-même et les autres.

La poursuite de cet idéal holistique de l’éducation est universelle. Ce qui a varié avec le temps et les circonstances, est la définition de ce qui constitue un homme à part entière.

Pour les grands éducateurs de l’Antiquité, la connaissance de soi, du cœur de son Être, était considérée comme le but suprême.» – Maharishi Mahesh Yogi, 01.10.1975, Fairfield, Iowa, USA

‘The purpose of education is to develop in every individual the full potential of mind, body, and spirit, so that he can make the best use of his surroundings and circumstances to accomplish maximum for himself and for others.

‘The pursuit of this holistic ideal of education is universal. What has varied with time and circumstances is the definition of what constitutes a whole man.

‘For the great educators of antiquity, knowledge of oneself, of the core of one’s Being, was considered the highest goal.’ – Maharishi Mahesh Yogi, 01.10.1975, Fairfield, Iowa, USA

La découverte du Champ Unifié de toutes les lois de la nature

1/2 Science et Conscience – Le Champ Unifié, John Hagelin
2/2 Science et Conscience – Le Champ Unifié, John Hagelin

Maharishi affirme que le dynamisme infini du champ unifié, qui est intrinsèque à sa nature de pure conscience autoréférente, donne lieu, par son auto-interaction, à des modèles spécifiques et précis de vibration, ou dynamiques. Ceux-ci sont connus sous le nom de Veda. Le dynamisme infini du champ de la conscience pure trouve sa source dans le fait que la conscience pure n’est pas seulement unifiée, mais, étant la conscience, elle est également éveillée à elle-même. En étant éveillée à elle-même, elle crée la distinction entre le connaisseur, le processus de connaissance et le connu en elle-même, et est donc à la fois un et trois.

Les récentes réalisations dans la recherche sur le corps et l’esprit ont concordé avec les percées de la physique moderne. En physique, la matière et l’énergie sont considérées comme l’expression de quatre champs fondamentaux: la gravité, l’électromagnétisme et les forces nucléaires fortes et faibles. Au cours des dernières années, la physique quantique a atteint un niveau de compréhension si profond qu’elle a pu localiser un champ unifié de toutes les lois de la nature à la base de ces quatre domaines. Bien que la description mathématique complète de ce domaine soit encore en cours de développement, il est clair que le champ unifié de la loi naturelle est la source de toute la diversité matérielle. Il transcende toute existence; c’est un champ d’informations pures à partir duquel toutes les différentes forces et lois de la nature ont émergé séquentiellement dans les premières microsecondes de la création de notre univers, et à partir d’où ce processus se déroule continuellement à chaque instant.

La description la plus frappante de la physique moderne du champ unifié de la loi naturelle en tant que domaine autosuffisant et auto-interactif de l’intelligence infinie et du dynamisme est remarquablement semblable à la description du fondement unifié de la création donnée par les plus anciennes traditions de connaissance du monde. Dans la tradition védique de l’Inde, toute la diversité de l’existence matérielle a toujours été décrite comme émergeant séquentiellement d’un champ unifié, autosuffisant, autoréférent, illimité et infiniment dynamique d’intelligence. Comme nous le verrons, la compréhension védique de ce champ unifié de la loi naturelle est, en fait, défini comme un domaine d’intelligence pure, d’information pure dans sa forme la plus compacte et la plus concentrée – un fondement unifié de la vie.

Si le champ unifié et la conscience pure sont une seule et même chose, la question se pose de savoir, en quoi la connaissance du champ unifié aide-t-elle à approfondir l’expérience de la conscience pure, qui est aussi l’état de samadhi, pour ce qui est du Yoga? 


Physique quantique, théorie du champ unifié, Yoga et Ayurvéda

Discours du Dr. John Hagelin Ph.D, lauréat du prix Doshi 2017

http://l-observatoire-du-leadership.com/la-realite-ultime-qui-nous-unit-tous

Citation du Jour

«Ici, dans cet état de conscience transcendantale, l’intelligence trouve la source de toute divergence. … Si nous voulons contrôler à volonté toutes les lois de la nature engagées dans le processus de création, nous aurons une meilleure assise à ce niveau où le potentiel total de la loi naturelle est disponible. De là, à l’intérieur de nous-mêmes, nous commandons toutes les valeurs divergentes de la loi naturelle. Une fois que nous aurons la maîtrise des lois de la nature, tout ira bien dans le sens de l’évolution.» – Maharishi Mahesh Yogi

“Here, in this state of transcendental consciousness, intelligence finds the source of all divergence. … If we want to control at will all the laws of nature engaged in the creative process, we had better sit at that level where the total potential of natural law is available. From there, within ourselves, we command all the diverging values of natural law. Once we have command over the laws of nature, everything will go well in the direction of evolution.” – Maharishi Mahesh Yogi

L’Être pur, l’Existence Pure, la Conscience Pure

L’Être est-il le même pour tous? (en anglais)

Si l’Être pur, l’Existence Pure, la Conscience Pure sont trois termes différents, il n’en demeure pas moins qu’ils expriment la même réalité transcendantale et non manifestée à la base de toute la création manifestée. C’est ainsi que Maharishi est passé de la Science de l’Être et l’Art de Vivre à la Physiologie humaine: Expression du Veda et de la littérature védique¹.  

Dans sa Science de l’Être et de l’Art de Vivre, Maharishi décrit cet état [de conscience] comme l’Être ou l’existence pure:

«Sous-jacent au niveau le plus subtil de tout ce qui existe dans le domaine relatif, se trouve le domaine abstrait et absolu de l’Être pur qui est non manifesté et transcendantal. Ce n’est ni de la matière ni de l’énergie. C’est l’Être pur, l’état d’existence.

«Cet état d’existence pure est sous-jacent à tout ce qui existe. Tout est l’expression de cette existence pure ou Être absolu, qui est la composante essentielle de toute vie relative.» (page 17)

Maharishi soutient qu’à travers sa propre dynamique auto-interactive, la conscience pure s’exprime elle-même comme les formes et les phénomènes diversifiés de la création. En assumant le rôle de l’univers matériel, elle se meut en elle-même, créant une structure dynamique dans son silence éternel. Cette structure est Śruti, que Maharishi décrit comme «la vibration de l’intelligence sous forme de sons, générés par la dynamique autoréférente de la conscience – ces sons spécifiques qui construisent la conscience pure.» Maharishi décrit Śruti comme une fréquence vibratoire non manifestée, un bourdonnement, qui exprime la dynamique de transformation de la conscience autoréférente en ses structures diversifiées.

Dans l’analyse de Maharishi, cette structure dynamique de la conscience pure est le ‘Veda’; ainsi le Veda à son niveau le plus fondamental n’est pas une collection de livres, mais l’interaction dynamique de la conscience autoréférente en elle-même, constituant tous les sons non-manifestés qui émergent à la suite de cette interaction. La valeur holistique de ce son se retrouve dans l’expression du Ṛk Veda, dont la plus grande signification réside dans ses structures phonétiques et non dans un sens traduit.

Dans cette structure holistique du son se trouvent d’innombrables fréquences, qui sont incorporées dans les textes de la littérature. Ces sons sont la littérature védique à son niveau le plus fondamental, et c’est leur enregistrement phonétique qui se trouve dans les différents textes. D’où, dans l’analyse de Maharishi, la littérature védique comprend ces aspects de la littérature sanscrite qui trouvent leur source dans la dynamique auto-interactive de la conscience pure.

Maharishi identifie quarante aspects de la littérature védique, chacun exprimant une qualité spécifique de la conscience. Il s’agit du Ṛk Veda, Sāma Veda, Yajur Veda, Atharva Veda, les six Vedāṅgas, les six Darśanas, Itihāsa, Smṛti, Purāṇa, un certain nombre de textes ayurvédiques et les Prātiśākhyas.

À l’intérieur de ces branches, Maharishi fait la distinction entre les textes qui incarnent les sons de la dynamique auto-interactive de la conscience et les commentaires et les œuvres ultérieures qui sont souvent inclus. Par exemple, Maharishi tient le Nyāya Sūtras de Gautama comme texte authentique du Nyāya, dont les sons constituent une qualité spécifique de la conscience, mais il n’inclut pas comme littérature védique des ouvrages ultérieurs tels que Nyāyabhāṣya de Vātsyāyana, Daśapadārthaśāstra de Chandramati, etc. Ces textes mettent en lumière les valeurs individuelles, mais ne fournissent pas, dans l’analyse de Maharishi, une vision holistique de la littérature védique.

Peut-être l’aspect le plus important de la discussion de Maharishi sur la nature du Veda et de Śruti est son application pratique: la disponibilité de ces sons à la conscience humaine, car il explique qu’un individu qui identifie la conscience [individuelle] avec la conscience pure est capable d’apprécier dans cette forme la plus simple de conscience les fins détails de la structure de la conscience, les sons et les formes non manifestés du Veda et de la littérature védique:

«Elle est générée dans le champ autoréférent de la conscience. À ce niveau, ces valeurs de sons sont là, et n’importe qui peut amener sa conscience à cet état apaisé où l’on est ouvert à soi-même. Et on devrait entendre ces sons, on devrait voir ces sons.» (Maharishi, 1990)

L’expérience de la structure détaillée du Veda, note Maharishi: «Appartient à cette conscience suprêmement pure qui est pleinement consciente de sa propre réalité complète». Selon le point de vue de Maharishi, les grands voyants védiques de l’antiquité reconnaissaient ces sons comme les fluctuations de leur propre conscience autoréférente; ces sons furent par la suite écrits et conservés par les familles védiques de l’Inde.

Récemment, le Dr Tony Nader, médecin avec un doctorat en physiologie, travaillant en étroite collaboration avec Maharishi, a trouvé une correspondance remarquable entre les structures et les fonctions de la physiologie humaine et les textes de la littérature védique. Le Dr Nader a pris les qualités de conscience que Maharishi a associées à chaque branche de la littérature védique, et a localisé l’aspect de la physiologie humaine avec une fonction similaire, puis a comparé la structure de chacun. Bien qu’il n’y ait pas assez d’espace pour traiter adéquatement ce sujet, quelques exemples fourniront un aperçu de la recherche du Dr Nader.

Maharishi considère Vyākaraṇ comme étant la branche de la littérature védique représentant la qualité d’expansion de la conscience autoréférente. La tendance du Veda à s’élaborer séquentiellement lui-même – à se déployer de la première syllabe du Ṛk Veda aux quarante branches de la littérature védique – est exprimé par Vyākaraṇ. Le Dr Nader localise la similarité entre cette tendance expansive et la fonction de l’hypothalamus.

L’hypothalamus libère des facteurs qui activent l’hypophyse, la neuro-hypophyse et le système nerveux autonome. Ces libérines représentent l’expansion nécessaire pour l’évolution de la réponse endocrine et autonome, ce qui mène à des réponses biochimiques et physiologiques qui amènent le système à un nouvel état d’équilibre.

Structurellement, l’Aṣṭādhyāyī, le texte principal de Vyākaraṇ, comprend huit adhyāyas de quatre pādas chacun, soit un total de trente deux pādas. De même, l’hypothalamus comprend huit régions – antérieure, postérieure, moyenne et latérale, droite et gauche – avec quatre noyaux chacun, soit totalisant 32 noyaux, correspondant aux 32 pādas de l’Aṣṭādhyāyī. Le Dr Nader a noté une correspondance entre chaque pāda de l’Aṣṭādhyāyī et les fonctions anatomiques spécifiques.

Une fois de plus, nous découvrons avec joie, que ce qui nous apparaissait comme un ensemble de matière organique fait de nerf, de muscles et autres composants de la physiologie humaine, est en fin de compte, l’expression de la conscience pure permettant à celle-ci, d’expérimenter sa propre intelligence créatrice.


¹ Voir aussi: La physiologie humaine: Expression du Veda et de la littérature védique

Citation du Jour

«Dans le Ṛk Veda, qui est la totalité de la connaissance pure, Purusha est le nom donné à la totalité transcendantale de la vie – le domaine immortel et invincible du potentiel total de la loi naturelle, qui, fonctionnant à l’intérieur de lui-même, donne naissance à l’univers avec son infinie diversité. L’activité de Purusha est l’activité autoréférente du champ unifié, le domaine de corrélation infinie, qui est omniprésent.» – Maharishi Mahesh Yogi

“In the Ṛk Veda, which is the totality of pure knowledge, Purusha is the name given to the transcendental wholeness of life – the immortal, invincible field of the total potential of Natural Law, which, functioning within itself, gives rise to the universe with its infinite diversity. The activity of Purusha is the self-referral activity of the unified field, the field of infinite correlation, which is omnipresent.” – Maharishi Mahesh Yogi

Yoga et Vedānta

Maharishi parle du rôle du Maître et de la valeur des Écritures. (en anglais)

Les six systèmes de la philosophie indienne, les six valeurs des Darśanas dans la littérature védique – Nyāya, Vaiśeṣika, Sāṁkhya, Yoga, Karma Mīmāṁsā et Vedānta – sont structurés dans le non-manifesté, puis ils se développent pour devenir plus concrets au niveau intellectuel, puis mental, puis sensoriel, et enfin comportemental.

«Sans le Yoga, le Vedānta est incomplet. Sans le Vedānta, le Yoga est inachevé. Telle est la relation entre les deux systèmes les plus efficaces de la philosophie indienne [Darśanas]. “Efficaces” dans le sens de l’illumination. Le Yoga et le Vedānta. Et ce ne sont là que deux aspects de la philosophie indienne [Darśanas]! Il existe quatre autres systèmes de “philosophie indienne”. […]

[…] Le Yoga donne la connaissance par la perception directe, la connaissance par la perception directe. La compréhension intellectuelle de la perception clarifie de nombreux autres points qui peuvent être soulevés même lorsque la perception directe a été trouvée.

Et qu’est-ce que c’est? Le Vedānta dit: «Je suis Cela.» “Cela” signifie cet Être transcendantal non-manifesté. Le Yoga permet d’en faire l’expérience. L’état de Cela est expérimenté par le Yoga. Ayant fait l’expérience de Cela – parce que dans cet Être pur il n’y a rien… ce que c’est, personne ne le sait – le Vedānta dit: «Tu es Cela». Il fait de cette connaissance par expérience directe, il fait de cet objet de connaissance par expérience directe une chose personnelle, une chose intime. Ainsi la connaissance devient éveillée (vivante).

Le Vedānta fait de la connaissance gagnée par le Yoga une connaissance vivante. C’est la valeur du Vedānta, qui va au-delà de la connaissance gagnée par l’expérience directe grâce au Yoga.» – Maharishi Mahesh Yogi, Rishikesh, 1967

La vision du Maharishi Mahesh Yogi sur le Vedānta, la connaissance ultime de la vie, et son application pour apporter la paix dans le monde – de la philosophie à la science.

Le Vedānta, une étoile brillante dans la galaxie de la littérature védique, fait partie intégrante des six Darśanas ou Upaṅgas du Veda, à savoir Nyāya, Vaiśeṣika, Sāṁkhya, Yoga, Karma Mīmāṁsā et Vedānta. Le Vedānta traite de la connaissance et de l’expérience de l’essence de la totalité de la vie et d’un chemin systématique vers la plus haute évolution possible pour l’humanité.

Le Vedānta, la cognition védique de Vyāsa, met en lumière Brahman comme la source, le cours et le but ultimes de la vie et Mokṣa ou l’illumination comme le chemin pratique vers le plus haut sommet de l’évolution humaine. Le Brahma Sūtra de Vyāsa commence par la quête de la connaissance totale de la vie avec les mots “Athāto Brahma-Jigyāsā” – «Maintenant, à partir d’ici, le désir de connaître Brahman» et trouve son accomplissement dans les Mahāvākyas des Vedas, tels que “Aham Brahmasmi” – «Je suis la Totalité», “Tat Tvam Asi” – «Tu es Cela», “Ayam Ātmā Brahm” – «Ce Soi est Brahman» et “Sarvaṁ Khalu Idaṁ Brahm” – «Tout ceci est la Totalité», et dans les aphorismes de la Bhagavad-Gītā tels que “Eṣā Brāhmī Sthitiḥ” – «C’est l’état de Brahman». Le Vedānta traite de la connaissance et de l’expérience de la vérité ultime de la vie – Brahman, le connaissant plus rien ne reste à connaître.

Maharishi Mahesh Yogi a réussi à apporter la lumière du Vedānta au monde entier par ses enseignements et par l’expérience directe de la nature du niveau unifié du Soi, à travers sa technique de Méditation Transcendantale.

L’expérience et la connaissance ne sont pas deux choses différentes. Lorsque l’expérience est là, claire et sans ambiguïté, alors la connaissance l’est aussi.