Citation du Jour

«Toutes les littératures védiques sont différents éveils de la conscience, différentes caractéristiques de la conscience. Quand nous lisons les Yoga Sutras – toutes les différentes valeurs unificatrices s’éveillent. Quand nous lisons les sutras de Nyaya – toutes les différentes valeurs distinctives s’éveillent. Le thème du Veda est: lire, lire, réciter, réciter. Vous récitez dans votre propre intelligence et développez ce niveau séquentiel naturel de conscience.» – Maharishi Mahesh Yogi

La Séquence du Veda

Les vibrations de la Loi Naturelle qui ont été formulées dans la conscience autoréférente des Ṛṣis Védiques, sont exprimées comme les hymnes de la littérature védique. Dans sa structure, elle consistes en une séquence de sons et de silence. Les sons sont connus sous le nom de mantras et le silence est la conscience. Ceci est exprimé dans l’Apastamba Shrauta Sūtram du texte védique de Kalp comme: Mantra-Brāhmanayor-Veda Nāmadheyam (le son et la conscience constituent ensemble le Veda. 24.131) Les sons du Veda sont contenus dans les syllabes, mots, versets, hymnes et mandalas qui composent la littérature védique. Le silence se trouve dans les espaces entre toutes ces variations de sons. La signification du déploiement séquentiel et ordonné de la connaissance védique est décrite dans l’Apaurusheya Bhāshya, le commentaire de Maharishi sur le Ṛk Veda. Ceci, selon Maharishi est, «essentiellement le commentaire sur les espaces entre les syllabes de la structure védique – la valeur non-manifestée de la conscience, qui, dans son dynamisme autoréférent, constitue les mécanismes de transformation du son précédent dans le son suivant»

Alors que la plupart des commentaires sur la littérature védique expliquent la signification des mots, l’Apaurusheya Bhāshya de Maharishi est appelé le «commentaire non créé» parce qu’il se focalise sur le processus créatif qui explique l’émergence du son à partir de la réalité silencieuse et non créée de la conscience pure. Cette perspicacité résulte de la réalisation de Maharishi que le Veda, à travers ses propres mécanismes internes, se commente lui-même. Selon l’Apaurusheya Bhāshya, le Veda, à partir de la première syllabe, sa première expression, contient toute la connaissance sous forme de graine pour toutes les expressions ultérieures. Si la connaissance complète est contenue dans la première syllabe, elle doit aussi être contenue dans le premier mot, le premier verset, le premier hymne, etc. Ainsi, la connaissance continue à se déployer séquentiellement sous des formes plus élaborées. Chaque élaboration devient un «commentaire» sur l’expression précédente plus compacte.

La première syllabe du Ṛk Veda est ‘A’ (A – prononcé comme ‘Ah’). La prononciation de ‘A’ exige l’ouverture complète de la bouche et contient en elle le potentiel total pour tous les autres sons possibles. Maharishi a décrit la progression séquentielle du son dans la forme. 

Ce thème naturel de l’évolution de la conscience part du son holistique, ‘A’, et évolue dans les expressions fragmentées de ‘A’ – les sons des voyelles et des consonnes – et dans le processus continu de l’évolution dans les formes du son, ou formes de parole, évoluant davantage dans les formes de création matérielle.

C’est la vision de Maharishi sur la façon dont la conscience, le niveau fondamental de la nature, crée de l’intérieur lui-même et est ultimement responsable de toutes les formes et phénomènes de l’univers physique. Plus important encore dans la vision de Maharishi est la capacité d’un individu à expérimenter le pouvoir d’organisation de la Loi Naturelle qui est présent dans le déploiement séquentiel de la structure du Ṛk Veda. La Méditation Transcendantale est, comme nous l’avons déjà dit, un moyen naturel et systématique d’amener l’esprit à son état le moins excité où les vibrations subtiles de la conscience qui constituent le Veda sont éveillées. Le résultat est que la pensée, la parole et le comportement individuels deviennent plus alignés avec l’ordre inhérent dans le fonctionnement de la nature. Selon Maharishi, cela s’étend également à la lecture de la littérature védique en séquence. «Lorsque le texte védique est correctement prononcé dans son ordre correct, il stimule tous les éléments de la physiologie du cerveau à être pleinement alerte et à fonctionner holistiquement de manière cohérente et ordonnée».

La séquence est importante parce qu’elle aligne le cerveau avec la direction évolutive de la Loi Naturelle qui est présente dans la structure naturellement déployée de la littérature védique elle-même. Tout comme l’expression totale du Ṛk Veda est contenue dans ‘A’, le début de chaque texte de la littérature védique contient l’intégralité de cette valeur particulière de la connaissance sous forme compacte. À partir de là, le texte se déploie dans une séquence parfaite à mesure que la connaissance s’ouvre à elle-même. La fin de chaque texte contient la valeur non compactée de la connaissance qui est exprimée comme sa valeur de point. Lire le texte du début à la fin intègre la pleine étendue de la connaissance – de la totalité à son point – dans notre physiologie cérébrale. Au niveau de notre conscience, elle crée simultanément la conscience du silence (l’intégralité, la totalité) et du dynamisme (la valeur de point). Cette coexistence de valeurs opposées, comme nous l’avons vu plus haut, est le fondement du fonctionnement intégré de l’esprit dans les états supérieurs de conscience. Ma propre recherche en la conscience, qui est décrite plus loin dans cette proposition, inclut un programme systématique de lecture de la littérature védique en séquence en combinaison avec une approche qui suit le calendrier védique.

La connaissance védique… et pourquoi notre époque ne serait pas finalement incluse dans cette connaissance? Où posons la question différemment! À quel moment pouvons-nous dire que notre époque est partie intégrante de la connaissance védique, quelle est védique? 

Puisque le Ṛk Veda est la source de tous les dharmas et que toute la littérature védique en émerge, il est logique d’en conclure qu’il doit y avoir une relation entre la source et son expression. 

Répondre à cette question, c’est comprendre que la connaissance et donc la littérature védique, est le devenir de la conscience. Pour reprendre une phrase célèbre: «On devient ce que l’on voit.» À un niveau qui perçoit? La conscience dans sa qualité de Ṛṣi. Qu’est-ce qui est perçu? La conscience dans sa qualité de Chandas. Et par quel miracle? Celui de la conscience dans sa qualité de Devatā. 

Finalement, nous ne pouvons parler de connaissance védique uniquement en référence à cette structure de trois-en-un. Le processus doit nous amener à prendre conscience, un peu comme cette série télévisée ‘les Cinq Dernières Minutes’ où à la fin le commissaire Bourrel dit: «Bon Dieu! Mais c’est bien sûr!»

Citation du Jour

«La lumière est seulement pour ceux qui ne veulent pas rester dans l’obscurité. Ceux qui veulent rester dans l’obscurité, doivent rester dans l’obscurité et faire face aux conséquences de la dégringolade partout dans l’obscurité. Vous avez donc le choix, vous avez le choix, parce que votre propre Soi est la Lumière de Dieu, qui est toute-puissante, qui est partout, omniprésente.» – Maharishi Mahesh Yogi, Conférence de presse mondiale du 2 avril 2003, MERU, Hollande

‘The light is only for those who don’t want to be remaining in darkness. Those who want to be in darkness, they must remain in darkness and face the consequences of tumbling down everywhere in the darkness. So, you have a choice, you have a choice, because your own Self is the Light of God, which is almighty, which is everywhere, omnipresent.’ – Maharishi Mahesh Yogi, Global Press Conference 2 April 2003, MERU, Holland

Dons aromatiques de la nature – le pouvoir des senteurs

Cliquez sur l’image

Selon l’Ayurveda Maharishi, la clé de la santé réside dans les trois doshas Vata, Pitta et Kapha. S’ils sont dans leur état d’équilibre naturel et individuel, nous nous sentons bien, efficaces et en très bonne santé. L’Ayurveda Maharishi, cependant, utilise différentes thérapies pour équilibrer les doshas, si jamais ils deviennent déséquilibrés.

Certaines de ces thérapies utilisent directement nos cinq sens, par exemple, la musicothérapie et la thérapie sonore (audition), le massage et l’Abhyanga (sens du toucher), la chromothérapie et la luminothérapie (sens de la vue) ou la diététique ayurvédique (sens du goût). Selon l’Ayurveda Maharishi, nous pouvons aussi équilibrer les doshas par l’odorat, en utilisant l’incroyable énergie des fragrances.

Pourquoi les parfums nous affectent-ils si fortement? 

Saviez-vous que l’odorat est l’un des sens les plus anciens de l’histoire de l’évolution des vertébrés? À chaque respiration, nous sentons en utilisant les quelque 10 millions de cellules olfactives qui sont présentes dans notre muqueuse olfactive! 

Lorsque nous entrons pour la première fois dans une pièce ou rencontrons une personne inconnue, c’est généralement le sens de l’odorat qui crée la première impression. Inconsciemment, beaucoup de gens disent: «Ça sent le poisson.» Nos souvenirs et nos émotions sont également étroitement liés aux parfums et aux odeurs. Une odeur peut soudainement déclencher le souvenir d’une situation oubliée depuis longtemps dans laquelle nous l’avons sentie pour la première fois.

Lorsque vous voyez, entendez, ressentez et goûtez, les empreintes doivent d’abord être traitées et évaluées dans le cortex cérébral du cerveau. Les fragrances, cependant, passent par le bulbe olfactif directement dans le système limbique du cerveau, ce qui affecte le contrôle des émotions, de la mémoire et de la pulsion. Ainsi, avant même que nous ne percevions consciemment un parfum, il nous a déjà touché à un niveau subconscient. Le système limbique du cerveau est également responsable de la libération d’endorphines, les “hormones du bonheur” de l’organisme. Les fragrances sont donc capables de libérer ces neurotransmetteurs et de provoquer des sentiments de détente, de bien-être et de bonheur.

Comment l’Ayurveda utilise-t-il le pouvoir des parfums?

Dans l’Ayurveda, une variété de substances sont utilisées comme arômes. Les huiles essentielles, appelées “force vitale” ou “âme” des plantes, sont les essences présentes dans les fleurs, les fruits, les feuilles, le bois, les graines, les racines et l’écorce des plantes. Chaque fragrance déploie son propre effet sur les doshas. Sur la base de textes authentiques, les Vaidyas (érudits ayurvédiques) expérimentés de l’Ayurveda Maharishi ont compilé des combinaisons exclusives de fragrances, qui peuvent être appliquées facilement et efficacement:

Pour l’Huile Vata Aroma, on utilise des saveurs sucrées, lourdes et acides comme l’orange, le géranium, le basilic. Elles aident souvent à apaiser l’excès de Vata dosha.

L’excès de Pitta dosha est apaisé par des arômes rafraîchissants et sucrés tels que le bois de santal, l’ylang-ylang et la lavande. Par conséquent, l’Huile Pitta Aroma est particulièrement utile si vous vous sentez irritable et généralement les jours chauds d’été. Le composant principal de notre huile Pitta Aroma est l’huile de bois de santal (Santalum album) la plus rare et la plus précieuse de haute qualité.

L’excès de Kapha est équilibré par des senteurs épicées, piquantes, amères et chauffantes comme le romarin, l’eucalyptus, le camphre et l’encens oliban ou frankincense. C’est pourquoi l’Huile Kapha Aroma est particulièrement recommandée pour les personnes ayant une dominance Kapha et généralement au printemps.

L’Huile Nidra Aroma est recommandée comme une merveilleuse façon de se préparer pour une nuit de sommeil relaxante et régénérante, et comprend entre autres des essences de bergamote, marjolaine et lavande.

Beaucoup de gens dans notre société d’abondance ont un excès de meda-dhatu (tissus adipeux). Les produits Meda peuvent équilibrer ce dhatu. Les huiles essentielles de genièvre, de myrrhe et de menthe poivrée forment entre autres la composition équilibrée de l’Huile Meda Aroma. C’est idéal pour une utilisation en combinaison avec les compléments alimentaires Meda.

Le massage Ayurveda Maharishi et les huiles capillaires pour Vata, Pitta et Kapha contiennent également des huiles essentielles soigneusement sélectionnées. Leurs arômes frais – par exemple, l’huile de massage Vata au citron et l’huile de massage Pitta au bois de santal – équilibrent merveilleusement le dosha, même pendant un massage du corps ou de la tête.

Il est très important que seules des huiles essentielles de haute qualité soient utilisées pour l’aromathérapie ayurvédique.

Que sont les huiles essentielles de haute qualité?

Les huiles essentielles de la plus haute qualité qui ont l’arôme le plus efficace sont 100% naturelles, complètement pures, extraites de plantes cultivées biologiquement ou récoltées à l’état sauvage, traitées en douceur sans l’utilisation de produits chimiques et ne contiennent aucun additif synthétique. Les produits de l’Ayurveda Maharishi respectent strictement tous ces critères.

Les huiles essentielles de haute qualité doivent être pressées à froid et soigneusement distillées. Ainsi, la majorité des composants actifs contenus dans les huiles sont retenus. Cela exige un effort correspondant élevé: Pour produire seulement un kilogramme d’huile essentielle, il faut en moyenne 70 kilogrammes de matériel végétal. Pour produire un kilogramme d’huile de lavande, il faut jusqu’à 160 kilogrammes de plantes de lavande, et un kilogramme d’huile de rose nécessite une quantité inimaginable de 4000 kilogrammes de pétales de rose.

Quelle est la meilleure façon d’utiliser les huiles essentielles?

Les bonnes huiles doivent être conservées à l’abri du soleil dans des bouteilles colorées, dans un endroit frais. La façon la plus efficace d’utiliser les huiles essentielles est d’utiliser un micro-atomiseur qui convertit presque instantanément les huiles essentielles en millions de minuscules particules parfumées ionisées. Ainsi, les huiles ne se condensent pas mais remplissent toute la pièce d’un parfum saisissant qui dure longtemps.

Mélangée à une huile de base, comme l’huile d’amande ou de jojoba, votre huile aromatique peut être utilisée comme parfum toute la journée.

Profitez d’un bien-être pur – avec les huiles arôma ayurvédiques

De nombreux clients rapportent qu’ils ont toujours une fiole d’Huile Vata Aroma sur eux lorsqu’ils voyagent. Le soir, apaisez un dosha Vata trop fort en versant quelques gouttes sur un mouchoir, placez-le sur l’oreiller et appréciez l’arôme relaxant. Essayez, c’est tout.

Dorlotez-vous avec un bain relaxant le soir, en ajoutant quelques gouttes d’Huile Nidra Aroma pour vous préparer à une nuit de sommeil régénérante tout en écoutant les sons apaisants de la musique du Gandharva Veda Maharishi. Plongez-vous dans le bien-être pur!


L’Aromathérapie de qualité sur Vedaroma: http://vedaroma.eu

Citation du Jour

«L’approche objective de la science moderne fournit une compréhension intellectuelle des qualités du champ unifié de toutes les lois de la nature. L’approche subjective de la science védique, le programme de MT et de MT-Sidhi, donne une expérience directe du fonctionnement du champ unifié à l’intérieur de lui-même. La description parfaite de cette expérience se trouve dans toute la littérature védique. Avec cette connaissance et cette expérience complètes du champ unifié fournies par la science moderne et la science védique, nous voyons la possibilité d’animer la pleine dignité de la vie individuelle et nationale pour créer une civilisation parfaite, fondée sur le champ unifié.» – Maharishi 09.11.1983

“The objective approach of modern science provides an intellectual understanding of the qualities of the unified field of all the laws of nature. The subjective approach of Vedic science, the TM and TM-Sidhi programme, gives direct experience of the functioning of the unified field from within itself. The perfect description of this experience is found throughout the Vedic literature. With this complete knowledge and experience of the unified field provided by modern science and Vedic science, we see the possibility of enlivening the full dignity of individual and national life to create a perfect, unified field based civilization.” – Maharishi 09.11.1983

Connaître par l’Être

Question: Vous avez beaucoup parlé de l’importance de «Connaître par l’Être», de gagner la connaissance par l’expérience directe et non par la lecture de livres. Quel est donc le rôle de la compréhension intellectuelle dans le processus éducatif, en particulier si l’on fait déjà l’expérience de la totalité de la vie?

Maharishi: Elle a un rôle secondaire, un rôle supplémentaire. Ce qui se passe, c’est que si vous donnez un diamant à quelqu’un, il porte un diamant, à moins que vous ne lui disiez qu’il a tant de chance – personne n’a de diamant et il en a un gros et coûteux – il peut commencer à sentir le poids du diamant. La compréhension intellectuelle est aussi … (coupure de la bande) que la connaissance, qui est éveillée dans notre conscience, est mise en pensée, en parole, en action, spontanément. La compréhension intellectuelle ne peut donc pas être balayée du revers de la main. C’est à travers le moyen de l’intellectuel que la réalité transcendantale de l’Être se glisse dans la pensée, la parole et l’action. Et c’est ce qui fait la différence dans la vie. Donc les deux choses sont nécessaires – l’expérience et la compréhension à ce sujet, les deux sont nécessaires.

Mais la simple lecture de livre est une perte de temps. C’est comme si vous lisiez à propos l’eau, c’est comme ça, c’est comme ça, c’est comme l’océan, c’est comme la rivière, c’est comme des gouttes. Vous lisez à ce sujet et vous lisez à ce sujet. Mais vous ne l’avez pas vu, vous ne l’avez pas touché, vous ne l’avez pas goûté. L’ensemble de la lecture est un – nous accorderions un quart d’importance à la lecture et les trois quarts à l’Être. «Connaître par l’Être», c’est vraiment connaître – alors vous connaissez vraiment ce que c’est et il ne peut pas y avoir d’erreur dans la connaissance de l’Être. Les deux choses sont nécessaires, mais elles ont leur propre proportion.

Dans notre Université Védique, nous allons avoir la lecture des livres – c’est-à-dire les conférences du professeur, la connaissance du sujet, qui satisfera l’intellect, et la pratique de la Méditation Transcendantale pour expérimenter la réalité transcendantale. Puis, il y aura les programmes où vous accomplissez dans le transcendantal. Ce vol yoguique est le phénomène d’accomplissement au niveau transcendantal. Et le niveau transcendantal est le niveau de la Loi Naturelle totale. C’est donc un domaine, fonctionnant au niveau transcendantal, que l’on utilise pour que la Loi Naturelle totale travaille pour nous. Et quiconque peut utiliser la Loi Naturelle totale à fonctionner pour lui – la Loi Naturelle totale est ce qui administre tout le vaste univers. C’est la connaissance, c’est la connaissance védique que nous voulons donner à tous nos enfants à travers la famille mondiale.

Le temps pris sera le même, 8, 10, 12 ans de la vie de l’étudiant. Mais ils auront un énorme éveil dans la vivacité de la Loi Naturelle, qui est leur propre conscience autoréférente. Pour cette introduction de la Méditation Transcendantale, non seulement la méditation du matin et du soir, mais après chaque cours, il y a une introspection. 

Il y a des gens qui vont profondément à l’intérieur dans leur propre Soi, qui en font l’expérience et en sortent et en parlent, et de nouveau qui vont à l’intérieur et l’Être, et de nouveau en ressortent et en parlent de nouveau. Cette éducation créera un très beau, très beau nouveau monde de toute positivité et de toute santé parfaite, de longue vie, de bonheur, d’absence d’échecs, d’absence de problèmes. C’est la société que nous voulons voir dans notre famille mondiale. – Maharishi Mahesh Yogi, Conférence de presse

Citation du Jour

«L’unité et la diversité respirent toutes deux la vie sur ce fondement de l’intelligence autoréférente, de l’intelligence autoréférente. Ainsi, avec le développement de ce magnifique domaine complet de connaissance, qui a en lui un pouvoir d’organisation infini, nous nous lançons maintenant dans la création d’une nation idéale et de toutes ces choses qui peuvent être résumées en un seul mot: créer le Paradis sur Terre; créer le Paradis sur Terre; créer le Paradis sur Terre.» – Maharishi Mahesh Yogi, Guru Purnima, 22.07.1994

“Unity and diversity both breathe life on this ground of self-referral intelligence, self-referral intelligence. So with the upsurge of this beautiful, beautiful complete field of knowledge, which has lively in it infinite organizing power, now we plunge into creating an ideal nation and all those things which can be summarized in one word: creating Heaven on Earth; creating Heaven on Earth; creating Heaven on Earth.” – Maharishi Mahesh Yogi, Guru Purnima, 22.07.1994

L’Importance de Lire la Littérature Védique

La littérature védique est le son se réverbérant de la conscience sous forme littéraire. À l’origine, la cognition des anciens sages (Ṛṣis), les hymnes et les versets qui composent la littérature védique étaient conservés dans une tradition orale par les familles védiques de l’Inde. Transmis de génération en génération, le son du Veda et sa forme correspondante ont finalement été écrits à mesure que le vaste corpus de la littérature védique prenait sa forme actuelle. Bien que des traductions approximatives de la signification de divers livres de la littérature védique aient été converties dans de nombreuses langues du monde, l’essence du Veda ne se trouve dans aucun livre. Selon Maharishi, elle est disponible dans notre propre conscience.

Le Veda est l’impulsion de la conscience, et en écoutant le son du Veda (Śruti) – en le lisant ou en l’entendant – on peut l’animer dans sa propre conscience et réaliser le pouvoir d’organisation total de la connaissance pure en soi-même.

De toute évidence, Maharishi a mis davantage l’accent sur la qualité sonore de la littérature védique que sur sa signification. C’est une distinction importante et c’est la base même de ce projet de recherche de lire la littérature védique pour sa valeur sonore. Maharishi pense que le Veda n’était pas destiné à l’étude intellectuelle. Tenter de traduire certains aspects de la littérature védique et d’en interpréter le sens exact peut être très difficile, même pour les spécialistes védiques. Les valeurs superficielles de la connaissance, parce qu’elles changent continuellement, feront toujours l’objet de nouvelles analyses et de divergences d’opinion. Cependant, les couches plus profondes de la connaissance, qui sont les vibrations de la conscience qui représentent le Veda lui-même, sont plus unifiées et capables de transcender la diversité de surface. Par conséquent, Maharishi a estimé qu’il fallait en venir à expérimenter le Veda comme la dynamique structurante de sa propre conscience autoréférente de la même manière que le Veda a été expérimenté pour la première fois par les Ṛṣis.

Le Veda est l’impulsion de sa propre conscience, mais cela pourrait être observé par l’observateur, le Soi. Quand le Veda est observé, alors il n’est pas impliqué avec l’observateur – l’observateur, le Soi, est séparé de lui. Mais quand le Veda total est complètement et pleinement éveillé dans sa conscience, alors vedo’ham – «Je suis le Veda», et ceci est le Vedānta – l’éveil qui nous identifie avec le Veda. 

Le lien entre le Veda et nous-mêmes est animé quand on lit la littérature védique. C’est le point central de cette recherche – observer l’effet sur soi-même, de lire la littérature védique. Maharishi a décrit le lien entre l’étudiant et le texte qu’il ou elle lit.

«…. peu importe l’aspect de la littérature védique que l’étudiant lit, en lui il se lit lui-même; peu importe ce qu’il voit, en lui il se voit; il est capable de saisir n’importe quel Sūtra (vers) ou phrase et en lui il se trouve.»

La valeur première de lire la littérature védique, comme Maharishi l’a expliqué, est d’animer les impulsions fondamentales du Veda dans sa conscience et de favoriser la croissance des états supérieurs de la conscience. C’est ce qu’ont noté des chercheurs comme McQuiston qui a décrit une expérience pendant la lecture et son activité subséquente.

«Je me sens si centrée et pleine quand je lis. Le Soi est fort et dynamique. Cela me conforte que je suis simplement le témoin de la vie. Je demeure dans le Soi durant l’activité sans être ombragé par le bonheur relatif ou l’idée de gains futurs. Je suis plus dans l’instant présent.»

Freeman a noté une expansion de la conscience et des limites physiques en lisant les Brahma Sūtras (Vedānta).

«Comme je continuais à lire les Sūtras, ma conscience s’élargissait encore plus, au-delà de ce que je pouvais voir. Il y avait une conscience omniprésente de tout absorber, comme être un vortex qui devenait plus grand mais plus petit en même temps… il y avait toujours ce petit corps que je connaissais comme le mien, mais la réalité en même temps était qu’il n’y avait aucune limite à me contenir. Ce qui était mon Soi continuait pour toujours – et il y avait une connaissance très concrète que j’avais toujours été, que j’avais atteint ce que j’étais vraiment, que je pouvais enfin être vraiment au repos, que j’étais revenu à la maison.» 

Il a été discuté précédemment que chaque état de conscience a un état physiologique correspondant. La croissance des états supérieurs n’est possible que lorsque le stress et d’autres déséquilibres qui limitent la capacité de la physiologie à soutenir les états supérieurs de conscience sont éliminés. Le Dr Nader a décrit l’effet de lire la littérature védique sur le corps.

«La structure des différentes branches du Veda et de la littérature védique correspond à des structures spécifiques de la physiologie. Il est donc raisonnable de conclure, comme l’explique Maharishi, que la récitation des sons de la littérature védique dans leur ordre propre se réverbérera avec les mêmes structures anatomiques auxquelles ils correspondent. Leur séquence spécifique animera également une séquence spécifique d’activité neuronale et physiologique. Cela induira la physiologie à fonctionner selon sa conception originelle et parfaite. Toute imperfection sous forme de blocages, de stress, de manque ou d’excès d’activité, ou de connexions anormales entre les différentes composantes de la physiologie, sera défavorisée par la lecture de l’aspect spécifique du Veda et de la littérature védique qui correspond à la partie de la physiologie qui est dysfonctionnelle.»

Des chercheurs comme Freeman ont constaté l’existence d’un lien entre la physiologie et la littérature védique. 

«Parfois, la lecture de la littérature védique en sanskrit donnait l’impression que les mots prononcés se réverbéraient dans une certaine partie du corps. Il y avait une sensation distincte dans cette zone lors de la lecture d’un texte, tandis que le passage à une autre branche de la littérature védique produit une sensation similaire – mais dans une toute autre partie de la physiologie.»

Les sons du Veda et l’effet qu’ils produisent dans le corps proviennent du langage pur dans lequel ils sont exprimés. Selon Maharishi, «le langage védique est le langage absolu de la loi naturelle, qui promeut l’ordre absolu dans l’univers en constante évolution. La langue sanskrite est la langue parlée la plus proche de la langue védique.» Le sanskrit a longtemps été reconnu comme un «dialecte pur», une langue conçue entièrement en elle-même et non comme un dérivé d’une autre langue. Le mot «sanskrita» signifie purifié ou raffiné. Les historiens la considèrent généralement comme la langue la plus ancienne et la plus systématique du monde.

Au-delà de l’analyse technique du sanskrit se trouve un langage magnifiquement conçu qui rend justice à l’essence pure de la littérature védique. Pour ceux qui s’aventurent à apprendre même les sons de base qui constituent l’alphabet, une expérience joyeuse les attend. Ouvrir sa conscience aux sons primordiaux de la nature que les anciens sages connaissaient, crée un lien avec le pouvoir d’organisation de la nature elle-même…

«Apprendre l’alphabet védique et appliquer ces syllabes pour former les mots et les phrases contenus dans la littérature védique a été un exercice dans la joie pure. Chaque étape du processus d’apprentissage a été naturelle, plénifiante et sans effort. Je ressentais en moi un profond sentiment de découverte personnelle à mesure que chaque nouveau son et la forme correspondante se réverbéraient dans ma physiologie. L’apprentissage de l’alphabet sanskrit et la lecture de la littérature védique étaient une continuité de l’expérience naturelle que j’ai trouvée dans ma pratique de la Méditation Transcendantale – le flot sans effort de la pensée, les mantras védiques qui se réverbérent dans les lettres sanskrites sont écrits en Devanāgari. Bien qu’il soit possible de lire la littérature védique en utilisant la translittération romaine, la relation du nom (son) et de la forme en seraient supprimés. Pour produire le maximum d’effet dans la physiologie, il est fortement recommandé de lire en Devanāgari.»

Note: Au delà de notre expérience intérieure, ce que nous aimons essentiellement est d’apprendre. Mais bien souvent nos recherches nous conduisent dans des domaines qui n’ont plus rien à voir avec l’objectif initial. Et finalement, rien n’est produit de substantiel et ce qui aurait pu être un moyen de progresser devient une source d’ennui. Pour remédier à cette situation, la meilleure solution est de bien définir ce que nous voulons apprendre et de revenir régulièrement à cette définition afin de s’assurer que nous n’avons pas dévié de notre trajectoire. Tout le but étant de maîtriser son domaine d’expertise et ainsi devenir une source d’intérêt pour son auditoire.